Salariés, la révolte gronde
Entre l'actualité Tunisienne et celle d'Egypte qui ont en rapport les injustices sociales et le ras-le-bol des dictatures, il y a un mouvement qui monte en France, c'est le gros mécontentement des salariés vis-à-vis de leur patron.
D'après un enquête IFOP paru dans le Parisien d'aujourd'hui montre que depuis la crise 76 % des salariés ont fourni davantage parce que leur patron leur demandait, ce qui est valable pour les trois quarts des salariés, et j'en fait parti, j'ai aussi donné, c'est normal, quand tout va mal il faut se serrer les coudes pour ne pas couler la boite qui nous emploie, malgré le fait que cette crise, à la base, n'était pas la notre.
Seulement le problème, c'est que 42 % des salariés estiment n'avoir rien eu en retour, presque de la bonne action, juste une tape amicale sur l'épaule du patron pendant que lui se goinfrait largement. C'est qu'à force de se faire avoir, la plupart des salariés commencent à gronder, les bilans de fin d'année et les objectifs du patron commencent à les agacer, la reconnaissance par la tape amicale ne suffit plus.
Si encore les beaux discours de fin de crise était récompensé financièrement mais ce n'est pas le cas, pendant que le patron encaisse, les salariés se doivent d'être vigilant et ne pas trop demander sinon il y a toujours une délocalisation pour sauver l'entreprise qui peut avoir lieu pour "sauver" l'emploi.
Il n'y a jamais eu autant d'indicateurs et de camemberts dans les entreprises pour montrer et démontrer que les objectifs personnels ou par équipe ne sont parfois pas atteint et ils sont souvent inatteignable, le bon poil à gratter pour ne pas donner de récompense. Et l'on développe avec ces foutus indicateurs d'autres indicateurs de performance pour encourager l'employabilité, un truc ultime des patrons pour pouvoir forcer des mobilités jusqu'à l’extrême limite du contrat de travail.
Enfin 58 % des salariés soulignent le manque d’exemplarité des dirigeants ainsi que leur revenus en décalage total avec la réalité. Bref, les salariés, mine de rien, commencent à avoir du mal à encaisser les injustices, un vent de révolte, une de plus, silencieuse semble monter.
Sarkozy et sa complice du Medef feraient mieux de s'inquiéter pour 2012 parce que cette majorité de salariés fait aussi parti des classes moyennes et de leur fond de commerce et cette majorité commence à être dégoûté du travail . Tout le contraire de ce que pense Sarkozy le démagogue, le président des riches, le trésorier du "Premier Cercle", et sa conception personnelle de la "valeur" du travail.
N.Sarkozy qui voulait réhabiliter la valeur travail est en complet échec, son libéralisme économique du travailler plus s'est opposé à la nécessité de baisser l'activité des entreprises en temps de crise.
RépondreSupprimerSa politique de l'emploi de défiscalisation des heures supp couplée aux habituelles exonérations de cotisations patronales a aggravé les comptes sociaux.
Le bilan est désastreux... Pas de quoi pavoiser....