Ce que je faisais le 21 avril 2002
C'est la question à 100 balles de Juan!
Je ne m'en souviens pas trop, je n'étais pas très assidu en politique et je regardais ça de loin mais il est sûr que je devais être devant la télé vers 20h.
A cette époque j'étais militant Greenpeace (passif, pas dans les actions coup de poing) et je ne m’intéressais qu'à l'écologie mais pas à celle des Verts de l'époque qui passaient leur temps à s'engueuler.
Je n'ai pas voté ce jour là, c'était le premier tour et j'avais autres choses à faire. Mais je n'ai jamais aimé Chirac, ses derniers essais atomiques qui me sont restés en travers de la gorge et son RPR de mafieux, aussi je n'accrochais pas du tout Jospin avec ses discours ennuyeux et son style chiant à mourir. D'autant plus qu'il avait privatisé à tour de bras en étant au gouvernement. Ses 35h, je ne les avais pas digéré, l'accord de mon entreprise était merdique et avait été signé par des syndicats dit de gauche qui ont baissé leur froc après pourtant quelques grèves bien suivi par le personnel.
On s'était fait enfler par la gauche, la majorité des syndicats et le patron de la boite pourtant à l'époque proche de Fabius. A vous dégoûter de la gauche.
J'avoue m'être dit que c'était bien fait pour la tronche de Jospin, que tout était de sa faute et que vu le résultat de la soirée, de toute façon il ne fallait pas qu'on compte sur moi pour le deuxième tour.
9 ans de perdus avec ses conneries là et ça risque de recommencer, il y a trop de candidats et des primaires qui vous ennuyer tout le monde.
Je sais que je voterais utile pour le deuxième tour, je sais que pour ces putains de primaires j'aimerais, quoiqu'en disent les pros du PS et si je devais choisir aujourd'hui, que François Hollande sorte du lot parce que les autres m'emmerdent sérieusement avec leur cinoche.
Et si, cette fois encore, au deuxième tour, c'est le candidat de l'UMP contre le FN, ne comptez pas sur moi pour aller aux urnes, je ne veux pas être mêlé à ce qui arrivera.
On était un paquet à en avoir ras le c** de Jospin. Le résultat n'avait rien d'un hasard ...
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