Je n'aime pas la rentrée

Tout les ans c'est pareil mais je crois que cette année c'est le ponpon, la rentrée me stresse.
Je n'aime pas la rentrée, c'est brutal, le rythme change trop vite, le décalage horaire est violent et pourtant j'ai repris mon activité professionnel depuis une semaine pour m'y habituer.
La rentrée c'est la météo qui change, le ciel devient plus gris et la température est tout de suite plus fraîche.
Les gamins reprennent l'école, au dernier moment il faut se dépêcher de signer des documents qu'ils ont oublié de nous donner il y a un mois et il faut leur faire des chèques pour la cantine à 22h pour le lendemain. Le petit dernier rentre en maternelle, il n'est plus notre bébé, c'est un écolier, un "grand".
A la rentrée c'est fini les repas du soir à des heures pas possible parce que le lendemain tu le regrettes et les gamins ne se lèvent plus.
Les gens sont tous rentrés de vacances, les bouchons reprennent de nouveau dès 6h du mat , même hier soir aux caisses de Carouf, il y avait des bouchons. On se marche dessus de nouveau en se faisant la gueule.
Au boulot les têtes de cons oubliés aussi sont revenues, celles qu'on avait hâte de ne plus voir fin juillet, les donneurs d'ordres et de conseils reprennent en force et en forme, il n'y a qu'eux qui sont heureux de reprendre, le rythme s'accélère au fil de la matinée mais j'ai encore la tête en vacance.
Mon corps aussi est encore en vacances, j'ai l'impression  que mon jean a rétrécie d'une taille et sans me prévenir le salaud, la rentrée se fait serrer à la taille, c'est très désagréable.
Le gouvernement nous avait promis la baisse du carburant, il a baissé pendant les vacances mais pour la rentrée le SP95 a repris 6 centimes, normal c'est la rentrée des bouchons, tout le monde a besoin de prendre sa voiture. Et ce matin ce même gouvernement abandonne sa réforme de la taxation des plus-values immobilières pour préserver son électorat, pour la rentrée il va devoir trouver les sous ailleurs, chez les gens comme moi par exemple.
Décidément je ne suis pas prêt d'aimer les rentrées.