30 ans d'une légende
Il y a des anniversaires qui me rendent nostalgique d'une certaine époque, celui de la Peugeot 205 qui fête ses 30 ans ce mois-ci me rappelle d’innombrables souvenir de jeunesse parce que c'était mes débuts de conducteur et que c'était surtout la numéro deux. J'en avais déjà parlé ici-même , c'était, après ma première voiture qui était aussi une Peugeot, un vrai bon en avant question confort et agrément de conduite. Cette 205 XT avait de la classe début des années 90, elle était récente et haut de gamme et c'était surtout la voiture à la mode. Peugeot peut remercier à vie le type qui a décidé de mettre sur le marché ce modèle, non seulement elle a sauvé l'entreprise embourbée dans le déficit après ses erreurs avec Talbot et son gros loupé avec le projet de monospace de Matra refusé qui finira chez Renault mais elle a aussi explosé la concurrence qui n'avait que des modèles ringards sur le marché.
Elle a donc 30 ans cette année et cela fait 15 ans que la production s'est arrêtée après plus de 5 millions d'exemplaires construits, la 206, plus discrète, l'a battue après et en moins de temps. Il n’empêche que que ces 5 millions sont considérable pour les moyens de l'époque.
En 15 ans la 205 aura fait rêver les amoureux de l'automobile avec ses nombreuses victoires en rallye et en grand raid, Ari Vatanen et Juha Kankkunen étaient quasiment devenus des héros grâce à cette voiture et la 205 était connue mondialement grâce à eux. C'était aussi un des derniers rares projets entièrement français avec un design exceptionnel de la part de Gérard Welter le monsieur style chez Peugeot
J'ai continué sur la lancée après l'explosion de cette première 205 en achetant le must: la GTI. Entre kéké avant l'heure et gentleman driver, j'ai conduit jusqu'au bout, c'est à dire un mur, ce bolide avec la banane, jamais plus pour des raisons de sécurité ou pour des questions de norme de dépollution et de restriction de consommation de carburant, un constructeur ne sortira une automobile comme celle-là qui dans l'ensemble, était particulièrement bien réussie, elle était belle, à la bonne taille, accueillante, bien construite, super bien motorisée avec son injection qui avait totalement ringardisé les moteurs à carburateur et, surtout, encore facile à entretenir soi-même.
Parfois, il m'arrive de voir des GTI entièrement d'origine d'aspect, sans passer par le tuning de bebert, cela me donne l'envie d'en conduire une de nouveau, juste pour voir l'effet que cela fait maintenant de prendre un rond-point pleine balle après quinze années de progrès technologiques et surtout d'aseptisation générale des voitures due à la multiplication des gadgets d'assistance en tout genre.
Malgré tout, Peugeot tente aujourd'hui le revival avec une 208 GTI qui doit peser quelques 300 kg et beaucoup d'euros en plus. Au moins avant on pouvait se faire peur sur la route raisonnablement.
Malgré tout, Peugeot tente aujourd'hui le revival avec une 208 GTI qui doit peser quelques 300 kg et beaucoup d'euros en plus. Au moins avant on pouvait se faire peur sur la route raisonnablement.
Moi c'était ma première une XA sans banquette arrière, un vrai plaisir à conduire pour l'époque.
RépondreSupprimerUne période où on pouvait rouler avec les pneus lisses, et quelques grammes d'alcool dans le sang sans la peur du gendarme ^^
Ouais, quoique...:)
SupprimerAvec en plus, une mécanique ultrasimple.
RépondreSupprimerC'était mon métier. Ilm m'est arrivé de refaire un moteur complet (chemises, pistons, soupapes, coussinets, embrayage...) dans la nuit. La voiture est rentrée le soir au garage et le lendemain matin, elle était sur la route.
C'était une voiture géniale.
C'était les dernières voitures (avec une 309 GTI aussi) que j'ai entretenu moi-même, on pouvait encore mettre les mains dans le moteur.
SupprimerAvec juste un petit loupé. Le longeron gauche était 2 cm trop près du moteur pour pouvoir faire l'embrayage sans "arracher le berlingo". La R14 avait ce petit avantage.
SupprimerJe ne suis jamais allé jusque là puisque mes embrayages ont tenu jusqu'au bout. Bon, le bout n'était pas très loin, la GTI qui a été le plus loin avait 243000 km.
SupprimerÇa s'arrose !
RépondreSupprimerTu m'étonnes! :)
Supprimersniff
RépondreSupprimerToi aussi, un peu?
SupprimerOuais, enfin, c'était quand même une caisse de pauvre, quoi…
RépondreSupprimerMais non, c'était une vraie voiture de "paillelote".
SupprimerMa deuxième voiture ! (tu me diras j'en suis qu'à la troisième)
RépondreSupprimerUne ford fiesta, une 205 je-sais-plus-quoi (mais vraiment chouette), et désormais une Supercinq !
J'ai opté pour la modernité ! (comme tu vois...)
J'ai eu aussi une Fiesta, c'est increvable ces trucs là.
SupprimerMoi j'étais increvable quand je faisais la fiesta.
SupprimerM'en fous, voiture de pauvre à l'extérieur, summum de richesse à l'intérieur !
RépondreSupprimerC'était le dernier modèle 205 (la blanche, dans la photo, en arrière plan) ? Quelle horreur !)
On rigole, mais n'empêche que ces petites caisses là, si on t'expliques deux trois machins, tu peux presque les bricoler toutes seules : Un tournevis et des ciseaux, tu change une durite foireuse, ton cable d'acclérateur qui pète, zou, t'en trouves un autre, deux dominos pour maintenir le bazar et pour le régler à la bonne longueur, vrabazoum t'es prêt pour les 24 h (de la rillettes) du Mans ; une foultitude de petites chose que tu ne peux plus faire désormais, etc...
RépondreSupprimerQuand je vois le nombre de bagnolles bneuves en rade sur le bord de route avec la dépanneuse qui au bas mot et pour aller d'un point A à un point B te prendra 120 euros (parce qu'évidemment t'as une assurance qui ne fonctionne qu'à 50 bornes...) je soupçonne quand même pas mal le foutage de gueule.
Là, tu changes ton bazar, t'en as maxi pour 30 euros, et pas pour 300 (because maintenant bloc moteur et électrique t'es obligé de faire appel à un "spécialiste"(qui changera tout, testera tout le machin électroniquement et qui lui, aura les outils pour ça)
J'ai pu vérifier avec ma caisse actuelle. Bon j'ai un beauf passionné, et plutôt doué aussi, ça aide;
En saluant cette petite voiture, peut-être est-ce aussi l'hommage à une époque, où il est tout à fait possible qu'on ne te prenait pas définitivement pour un con.
RépondreSupprimer(Camino, je m'échauffe, dans pas longtemps tu vas me trouver à commenter passionnément dans l'Auto-Journal, faut que j'arrête de boire)
Ben mon Mike, ne t'excite pas comme ça ! :)
SupprimerFaut que j'arrête de ne pas boire, je voulais dire.
RépondreSupprimerSurtout bordel!
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