La visite de Pierre chez Pierre, tout en douceur fiscale
J'ai beau me dire que la politique c'est du sérieux, que plein de gens sont beaucoup plus compétents que moi, que le gouvernement précédent qui bossait à la gloire des riches s'était fait dégager par un autre gouvernement plus social et proche des préoccupations des français de la base, que ces fameux riches défendu par Sarkozy, notamment les 300 familles qui se font du pognon sur le dos de tout le monde, allaient enfin contribuer généreusement mais je me demande si dans ce gouvernement Ayrault il n'y aurait quelques types un peu bancal comme Pierre Moscovici par exemple.
Le Medef, décrit par erreur comme un syndicat patronal alors qu'il n'est juste une organisation d'amateurs de cigare et de pleurnicheuses (à tort) à grosses berlines, tient en ce moment son université à Jouy-en-Josas et son nouveau président qui ne doute de rien en a profité pour inviter le ministre de l'économie pour se sentir rassurer.
Et Pierre Gattaz a tapé dans le mille, un peu comme le dîner de cons, les participants de l'université qui ont écouté attentivement le ministre ont été ravi! Au départ ils étaient prêt à en découdre, exaspérés par le coût in-su-ppor-ta-ble du travail qui les oblige malheureusement à délocaliser où à mettre des salariés au chômage et puis au fur et à mesure que Moscovici distribuait des bisous (comme dirait l'autre con de Benoit H16), les sifflés des patrons en colère se sont terminés par des hourras de joie.
Pierre Moscovici leur a promis tout ce qu'ils voulaient, eux les rois des cadeaux et des avantages fiscaux, le lendemain des annonces sur la réforme des retraites, il leur a annoncé que les prélèvements obligatoires, ces fameuses et horribles charges sociales, le coût du travail (quel horreur) qui pèsent sur les entreprises allaient baisser. Pierre Moscovici leur a montré sa tour Eiffel en allumette.
Pendant ce temps là, Pierre Gattaz, comique à ses heures "Les patrons ne se font pas assez entendre ! Il faut qu’ils revendiquent davantage. Les syndicats de salariés, eux, sont beaucoup plus agressifs", en a profité pendant l'euphorie pour
exiger auprès du représentant du gouvernement quelques autres petits avantages en sus comme la suppression de la taxe à 75% et l'impôt de solidarité sur la fortune.
Pierre Moscovici étant à l'écoute et très très ouvert, on ne sait jamais, au culot ça pourrait peut-être passer comme une boutique complète de sextoys dans le cul de Kelly Divine.
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