Les limites de la tolérance
Il n'y a pas à dire, tant que la loi de séparation des Églises et de l'État, adoptée le 9 décembre 1905, sera en cours, nous serons peinard. Je n'ai rien de particulier contre les religieux tant qu'ils s'occupent de bonté mais j'ai comme l'impression depuis la vague de la Manif pour tous que s'il prenait le pouvoir en France, nous assisterions à un gros retour au moyen-âge.
Je ne mettrais pas les trois grosses religions dans le même sac mais il faut avouer que partout où la religion a la main mise sur la société les libertés sont plus que limitées. L'appel national lancée par Farida Belghoul pour boycotter les écoles après une rumeur d'instrumentalisations des élèves par des cours de théorie du genre nous montre qu'il faudra être de plus en plus vigilant contre ces manipulateurs d'opinions. Cette rumeur, très bien relayée à Meaux dans la ville de Jean-François Copé, n'a jamais été démentie par la mairie. Pourtant on sait que le maire ne supporte pas les rumeurs, surtout sur lui, mais quand la rumeur rejoint le camp politique, on ferme sa gueule pour la cause.
L'exemple parfait de la limite de la tolérance chez les religions nous vient d'Israël aujourd'hui, ce cher et sympathique Benjamin a beau faire des cadeaux aux ultra-orthodoxes un peu trop intrusifs dans la société en promettant des gentilles colonies de vacances chez les untermunsch palestiniens, cela n'a pas suffit pour pardonner les relations amoureuses du fiston avec un canon norvégien, elle a le gros défaut aux yeux de ces crétins intégristes, elle est non-juive.
Ces révélations ont déclenché la colère de nombreux ultra-orthodoxes. Nissim Zeev, membre du parti religieux Shass, a ainsi indiqué au Jerusalem Post que le Benjamin Netanyahu devait "faire preuve d'une responsabilité nationale" en tant que Premier ministre. Une responsabilité "nationale", rien que ça. "C'est un gros problème. Je parie que cela le peine", a-t-il dit. Moshe Feiglin, un député de l'aile la plus radicale du Likoud, le parti du chef du gouvernement, a de son côté jugé "très regrettable" cette relation.
Ce n'est pas la guerre mondiale mais presque, quand je pense que notre président à nous est suspendu à une grève de la faim par notre intégriste à nous, il y a de quoi s'inquiéter sur la montée des fous de Dieu.
Le pompon est quand même le rappel à l'ordre de l'organisation d'extrême droite nationaliste et religieuse Lehava qui a appelé Benjamin Netanyahu à agir pour "empêcher cette relation". "Vos petits-enfants comme vous le savez, ne seront pas juifs", a-t-elle mis en garde en rappelant que le judaïsme se transmet par la mère. Pour un peu ils seraient capable de supprimer la jeune norvégienne pour la grandeur du pays.
Après il y a des tordus qui vont nous dire que la laïcité est dangereuse pour la société, quoique je m'attends à ce qu'on me dise que les juifs cépapareil, c'est un peu vrai, chez nous et chez certains manifestants aux valeurs chrétiennes bien à droite c'est les homosexuels les vilains bâtards à éliminer.
Tiens, je n'avais pas vu ça. Sont cons...
RépondreSupprimer(cela étant, tu pourrais mettre des liens, ça éviterait de faire chauffer Google).
SupprimerOui j'aurais pu, mais c'est dur de lier avec ma télé. Ceci dit c'est dans les news peopolo-poltique de Google.
Supprimerencore un truc incroyable
RépondreSupprimerPas si étonnant, les ultra-orthodoxes sentant la jeunesse qui leur échappe imposent de plus en plus leurs "valeurs" aux autres.
Supprimerle lien sur l'express
RépondreSupprimerhttp://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/l-idylle-du-fils-netanyahou-avec-une-non-juive-irrite-les-conservateurs-israeliens_1318020.html
Merci!
SupprimerElle est peut-être pas juive... mais elle doit être super bonne !
RépondreSupprimerYep, pas mal la minette!
SupprimerT'aurais mieux fait de mettre la photo de la norvégienne...
RépondreSupprimerAh, la vieillesse, tu baisses ;-)
Oula! Je n'ai pas envie que Lehava m'accuse de légitimer l'assimilation et la destruction du peuple juif.
SupprimerCeci dit je le comprends bien le fiston, elle est craquante.