C'est ça, casse toi pouffiasse !
Et enfin arriva une rescapée. Elle se nommait Karine Charbonnier, et dirigeait Beck-Crespel, une entreprise de boulons maousses et inoxydables pour les raffineries et les centrales nucléaires à Armentières (Nord). Elle arrivait tout droit de l'enfer des patrons, avec ses syndicats "qui datent de la deuxième guerre mondiale", la loi sur la pénibilité, la loi Hamon, les intermittents, la CMU, les charges, l'insécurité juridique, tout un terrifiant cortège de calamités. Comment ne pas l'admirer ? Et héroïque, avec ça ! Si j'installais mes usines en Angleterre ou en Allemagne, soupira à François Hollande la porte-parole des "Français qui veulent réformer les choses", (sans préciser que certaines de ses usines sont déjà en Angleterre et en Allemagne) "l'économie annnuelle pour l'entreprise serait de trois millions d'euros, c'est colossal". Et tout le monde est dans le même bateau : "les Français qui déménageraient avec moi auraient un gain significatif de salaire net".
Ah, ce n'était pas Gattaz. C'était la même partition, mais quelle interprète ! On l'avait choisie blonde aux yeux bleus, léonine, implacable, imparable. Hollande la connaissait-il ? Savait-il par exemple que son mari, Hugues Charbonnier, co-dirigeant de l'entreprise, dont elle a hérité de son père, avait déclaré à La voix du Nord en 2012 que la situation de Beck-Crespel, plus difficile qu'en Angleterre ou en Allemagne certes, "nous force à l'excellence, c'est une bonne stimulation", bien loin, donc, des pleurnicheries télévisées ?
Un instant, on rêva. On rêva que Hollande, perdu pour perdu, se redresse, et tienne à la dame (la seule du panel de TF1 qui n'ait pas indiqué ses revenus) ce langage : "mais Madame, qu'est-ce qui vous retient de partir ? Si vous souhaitez tant vous expatrier, avec vos cadres ou vos salariés, faites-le ! Et en Angleterre ou en Allemagne, bonne chance, de tout coeur, pour trouver des routes, des trains, des écoles, des collèges, des grandes écoles, des hôpitaux, des crêches, des retraites, des assurances chômage, des théâtres, des concerts, des opéras, des festivals, d'aussi bonne qualité, et aussi accessibles qu'en France". Mais non. Il quêta le satisfecit sur les efforts de compétitivité déjà accomplis, l'obtint, et se laissa décerner un "en progrès, mais à confirmer". Et on se quitta bons amis, entre anciens de HEC.
Il parait que les internautes sont tombés sous le charme de Karine Charbonnier (dont c'est la fête aujourd'hui), moi j'ai plutôt envie de lui mettre mon pied au cul pour voir si elle vole jusqu'en Angleterre mais bon...
Je joins ma grole droite à ton coup de pied au cul à cette conne...
RépondreSupprimerpour une fois , le neuf quinze était acceptable
RépondreSupprimerça devient de plus en plus rare
"pour trouver des routes, des trains, des écoles, des collèges, des grandes écoles, des hôpitaux, des crêches, des retraites, des assurances chômage, des théâtres, des concerts, des opéras, des festivals, d'aussi bonne qualité, et aussi accessibles qu'en France"
RépondreSupprimerVisiblement Daniel Schneidermann n'est jamais aller ni en Angleterre, ni en Allemagne pour dire autant de conneries...
Honnêtement, les autoroutes françaises sont les plus belles d'Europe.
SupprimerVu ce qu'elles nous coutent, elles peuvent !!!!
SupprimerIl faut se plaindre à Dominique de Villepin.
SupprimerEt je rappelle qu'arrêt sur image a subi un important redressement fiscal parce qu'ils s'appliquaient un taux de TVA auquel ils n'avaient pas droit.
RépondreSupprimerC'est sur que quand on triche avec la TVA c'est plus facile de pas délocaliser...
"[...] et aussi accessibles qu'en France"
RépondreSupprimerIl est au courant ce gros con de Schneidermann que si c''est "aussi accessible" en France c'est qu'on le paye au travers de nos impôts, nos taxes et notre dettes de 2000 milliards d'euros ?
Ou alors il pense comme le président que, si l’état qui paye alors c'est pas cher ?
C'est un problème de riche ça, c'est sur que celui qui a les moyens de payer une école très cher à son Jean-Kevin se fout de l'école gratuite pour les fils de smicards.
SupprimerIl n'y a pas d'école gratuite !!!
SupprimerVous croyez les bâtiments se construisent tout seul ? que les profs sont bénévoles dans le publique ?
Et c'est plus souvent les enfants de smicards qui s'appellent Jean-Kevin...
SupprimerOn a bien pigé qu'il n'y a ni routes, ni collèges, ni hôpitaux ni crèches en Angleterre et en Hallemagne
RépondreSupprimerCes choses là n'existent qu'en afrance
Vous le faites exprès ou vous y croyez vraiment ?
Je n'ai pas dit ça l'abruti.
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