L'emprise

Je serais toujours impressionné par l'emprise qu'à Nicolas Sarkozy sur ses ouailles, le chef de l'UMP , tel un gourou, a toujours autant de pouvoir sur les plus fidèles malgré la multiplication des affaires liées à son nom. C'est le grand mystère des chefs de secte à pognon, toujours plus mouillé dans les scandales et toujours plus défendu par les fidèles aveuglés.

Ainsi, Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Immigration, qui voit en Nicolas Sarkozy le Messie et qui n’a pas hésité à le comparer à Jésus-Christ après les élections départementales, "avant il marchait sur des œufs, maintenant il marche presque sur l’eau…", l’allégeance est totale. En 2012, Valérie Pécresse avait déjà commenté le retour de Sarkozy comme la possibilité de la Résurrection en faisant référence à la Bible. Nicolas Sarkozy éblouit tellement ses partisans qu'ils ne voient plus rien, persuadés d'être dans le camp du bien.

Le pire étant ses militants, ainsi ce blogueur que nous appellerons Moumoute et toujours prompt à défendre l'indéfendable à droite parce que c'est contre la gauche. Il le dit et le souhaite lui-même, sa sainteté se sortira toujours des "affaires" par tous les moyens, rien que pour emmerder ceux qu'il appelle les "gauchiasses": 

"Nos gauchiasses de services et autres antisarkozystes se paient un orgasme en imaginant Sarko sous les verrous, cette " affaire " finira en eau de boudin: Pschiiit ! Comme l'affaire Bettencourt, comme l'affaire Karachi, comme Clairstream; les unes après les autres..."

Il se trompe, il n'y a pas d'orgasme à espérer l'ancien président français sous les verrous à cause des affaires qu'il reconnait lui-même, il s'agit juste de justice. Par contre il faudrait qu'il prenne conscience qu'il n'y a rien de glorieux à gagner des élections avec un chef de parti auto-proclamé seul rempart contre le FN et traînant autant de casseroles au cul. Même si notre blogueur est soulagé de ne plus avoir à choisir entre le Front National et son imitation light lors d'une élection puisqu'il n'est pas honteux chez les sarkozystes primaires totalement décomplexés de voter extrême-droite dans l'unique but de foutre une branlée aux socialistes.