Retour de vacances
Déjà 10 jours sans billet de blog pour cause de vacances à l'étranger mais si je n'avais pas été retardé par les conséquences d'un plat épicé ce matin j'en aurais déjà publié un de bonne heure.
L'avantage d'aller à l'étranger et que vous ne cherchez pas l'itinérance des données avec votre smartphone, vous êtes coupé des nouvelles de la France et ça fait du bien, et vous avez une facture téléphonique qui reste raisonnable, par contre l'inconvénient est que les messages s'entassent et que vous avez l'impression qu'il s'est passé des tas de choses pendant votre absence dès que vous chopez un wifi correct. Mais on s’aperçoit qu'il est quand même difficile de vivre sans connexion internet.
Revenons aux vacances chez la partie de la belle-famille qui habite aux Portugal, je les prévoyais longues, fatigantes et humides, j'avais vu juste. Nous sommes partis à 5h30 en direction de l'aéroport de Beauvais en faisant une halte dans le Val d'Oise pour récupérer le reste de la smala, j'étais déjà en stress maximum comme à chaque fois que je pars avec des gens qui ont tendance à avoir des problèmes avec la ponctualité. Nous avions rendez-vous dans un parking à 8h et nous sommes largement arrivé à l'heure dans le froid glacial de Picardie, il faisait -2° et le temps d'attendre le gars du parking j'avais déjà fumé ma deuxième clope. Le gars nous charge nos 40 valises, la poussette et les sièges bébé pour les autos et nous filons vers le terminal, le temps d'enregistrer les bagages et de négocier le poids des valises des gonzesses, de prendre un petit déjeuner et de déglinguer les WC, nous embarquons.
Première étape de faite j'étais soulagé.
Arrivé à Porto sous un peu de pluie, je m'y attendais, mais avec la température était plus raisonnable. Nous récupérons le matos et nous filons chez le loueur de bagnoles, j'en avais réservé deux pour huit personnes. Heureusement que nous n'avions plus de contraintes d'horaire à part pour se mettre à table parce que nous sommes arrivés le jour du match Porto-Dortmund et des hordes d'allemands faisaient la queue pour des voitures, les boules. Après une bonne heure à calmer les plus petits qui en avaient marre, je signais enfin la paperasse pour les deux caisses et nous avons chargé les voitures. Je trouve le moyen de me faire mal au dos en mettant le siège bébé, ça commençait bien. A trois heures (heure locale, quatre en France) on arrivait enfin pour manger, je prenais un anti-inflammatoire et un apéro avant de me péter le bide, j'étais déjà fatigué de ma journée et de ma semaine à venir.
A cause du temps pourri globalement, nous avons fait que manger pendant 6 jours, c'est dingue, les portugais ne pensent qu'à manger (et accessoirement vider des bouteilles en même temps) mais il a quand même fait très beau un petit 2 jours et j'ai pu en profiter avec les plus petits pour me balader entre deux repas. J'ai aussi fait des aller-retour entre le nord où nous étions et l'aéroport situé à 90 km pour aller chercher de la famille qui déboulait après notre arrivée ou qui repartait avant nous, j'avais l'impression d'être un Uber qui bossait gratos mais qui a cartonné en péage. J'ai quand même pris le temps pendant un des aller-retour de faire une petite virée sympathique sur l'avenue du Brésil et les rives du Douro à Porto avant de mettre à table.
Les journées sont passées vite malgré tout et comme d'habitude je n'ai pas eu l'impression d'en avoir profité assez, les vacances chez la famille ne sont pas des vraies vacances, il y a trop de contraintes pour faire plaisir à tout le monde et du coup je ne profite de rien avec ma petite femme.
Les journées sont passées vite malgré tout et comme d'habitude je n'ai pas eu l'impression d'en avoir profité assez, les vacances chez la famille ne sont pas des vraies vacances, il y a trop de contraintes pour faire plaisir à tout le monde et du coup je ne profite de rien avec ma petite femme.
Après 60 repas et 200 bouteilles de vin nous sommes partis avec un quart d'heure de retard (3h45) sur le timing que j'avais fixé, il y avait les voitures à rendre et un avion à ne surtout pas rater. Stress maximum pour moi je voulais absolument rentrer.
Nous sommes arrivé chez le loueur avant une meute de vieux, coup de bol et du coup c'était assez rapide, le temps de régler vite fait ces escrocs pour le surplus de mazout et le péage, on filait dans les temps vers le terminal, les portes fermaient à 18h et nous avons eu largement le temps d'enregistrer les énormes valises des femmes. Coup de bol encore, ils ont été moins regardant sur l'excès de poids des bagages.
On a décollé en retard, ce qui est assez étonnant de la part de Ryanair mais j'ai appris à l’atterrissage que nous avions eu de la chance finalement de ne pas atterrir en Charleroi à cause de la neige, les deux vols avant nous n'ont pas eu cette chance. Heureusement parce qu'il était déjà 23h et il fallait récupérer nos voitures sous la flotte, j'en avais ras-le-bol et je vous passe les deux heures de route pour rentrer.
Le bilan de tout ça c'est que c'était tout sauf reposant, que je suis parti avec la pêche et que je reviens avec un dos en vrac, une bonne fatigue, une tourista qui pique le cul et un taux de gamma GT qui a explosé mais ça ne m'a pas empêché d'aller reprendre le boulot en vélo sous la pluie ce matin.
Je vais pouvoir lire les joyeusetés de la politique française pour regretter mon séjour finalement trop court.
Le bilan de tout ça c'est que c'était tout sauf reposant, que je suis parti avec la pêche et que je reviens avec un dos en vrac, une bonne fatigue, une tourista qui pique le cul et un taux de gamma GT qui a explosé mais ça ne m'a pas empêché d'aller reprendre le boulot en vélo sous la pluie ce matin.
Je vais pouvoir lire les joyeusetés de la politique française pour regretter mon séjour finalement trop court.
welcome Home.
RépondreSupprimermoi je suis parti que 3 jours en Bretagne, c'était pareil en condensé. Avec le froid et le vent, mais pas de pluie, hein. il pleut pas la bas.
[C'est pas vrai. Mais je tiens pas à me mettre à dos, le monsieur avec la légère surcharge pondérale de Loudéac et tout les chauvins bretons du ternet]
bref je fut content aussi de rentrer. voila voila
Je vais essayer d'y aller cet été, j'adore la Bretagne quand il fait 15° pendant la canicule.
SupprimerPffffffff
Supprimerbon ok je sort :.)
SupprimerJ'adore ces billets.
RépondreSupprimerMerci !
Plus rigolo à écrire qu'à vivre en fait.
SupprimerFaut pas partir en vacances.
RépondreSupprimerParfois c'est bien quand même.
SupprimerY'a pas de vieux commerces, de murs peints dans ton pays ? Nom de Marx !
RépondreSupprimerJe n'ai pas pris beaucoup de photos et je n'ai pas trop le réflexe. Mais je vais regarder dans mes archives de l'été 2015.
SupprimerQuelle déprime !
RépondreSupprimerMeuh non! Juste de la fatigue.
SupprimerBillet fort drôle!😀
RépondreSupprimerMerci jeune homme!
SupprimerBon retour parmi les fous. Au niveau politique tu as loupé le bordel habituel.
RépondreSupprimerJe me doute bien, il ne se passe plus une journée sans un couac.
SupprimerTu pars au pays des lavandières et tu rentres mouillé, rincé, essoré
RépondreSupprimerEt tu te plains ;)
Rincé c'est bien vrai ça!
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