Retour aux sources

Le départ de Florian Philippot provoque pas mal de remous au sein du Front National et on ne le remerciera jamais assez d'avoir apprécié un bon couscous qui aura semé le trouble chez les Desouches. Si les puristes du parti se réjouissent du départ de l'ultra médiatisé numéro deux au nom d'une meilleure visibilité, d'autres se félicitent certainement de cette assainissement ethnique après une longue dérive laxiste de la ligne du parti par ce pédé de "mélenchoniste de droite" qui fait tâche. Si Marine et son vieux père, qui croit encore aux vrais valeurs des claquements de bottes, étaient fâché c'était aussi un peu de sa faute.

Le parti va repartir comme en 40, avec ses vieux fachos à l'ancienne et son discours xénophobe classique, et arrêtera de faire croire qu'il est le premier parti ouvrier de France. Ça n'a jamais fonctionné et on n'a jamais vu un représentant du Front dans une manifestation d'ouvrier, le FN reprendra son image de parti qui collabore avec le plus puissant parce que le pognon chez les Le Pen c'est important. N'oublions pas que le FN cherche d'abord l'unité de son propre mouvement avant d'aller chercher celle des français, et le mouvement c'est d'abord la famille Le Pen.

Si la tête à claque Philippot était à l'aise avec les médias au point de se demander s'il n'était pas salarié de la chaîne  BFMTV, son remplacement à la communication du parti par l'autre face de pet David Rachline me rassure, il ne suce pas les journalistes, il a le charisme d'un étron et ses maigres prestations audiovisuelles ont toujours été mauvaise. Il sera un mauvais client on le verra donc moins.

Le FN n'a pas d'autres choix que de retourner un peu plus à l’extrême-droite pour satisfaire ses plus fidèles électeurs nostalgiques, le cousin intégriste Laurent Wauquiez ayant mis la barre très haute pour chasser sur ses terres.

Un peu d'ordre dans ce merdier de droite ne peut pas faire de mal.