L'étape 2
Après l'étape 1 forcément il y a la deuxième étape et c'était au départ de Longjumeau, ville sans caractère de l'Essonne, avec panorama sur les avions qui décollent d'Orly. Le réveil à 2h40 fût difficile comme d'habitude, je pense trop dans mon lit quand j'essaye de me coucher de bonne heure.
07 avril 2019.
BRM 300 de Longjumeau validé hier, un de plus en moins. Il y avait du beau monde dont Stefan mais j'ai raté les quelques connaissances de peu et c'est de faute, je suis arrivé pile à l'heure en voiture et le temps de me préparer vite fait tout le monde est parti à 4h pétante, de plus le gars de l'organisation n'avait pas ma carte de pointage, elle a du rester coller à une autre et il a du la refiler à quelqu'un.
Le temps d'en refaire une et je pars avec 10 mn de retard, ce n'est pas bien grave mais à cette heure matinale c'est frustrant.
Les conditions météo étaient presques idéales à part une fraicheur que je n'avais pas ressenti en me levant la tête dans le cul et j'ai regretté de ne pas avoir pris mes surchaussures, j'ai eu froid au pied pendant au moins 100km.
Le tracé vers le Perche, que je commence à bien connaitre, était sympa et sans difficulté particulière, le froid s'est vite ressenti à la première descente, il ne m'a pas quitté jusqu'au premier pointage à Nogent-le-Roi, j'ai pu me réchauffer un peu en marchant et visiblement il n'y avait pas que moi qui avait froid. L'étape suivant était Brezolles, village sans intéret avec le seul bar qui était fermé, du coup la boulangerie du coin était vite blindée et le temps de taponner sans consommer vu l'humeur de la boulangère je n'ai pas trainé puisque le pointage suivant, la Ferté-Vidame, n'était qu'à 20km de plus l'endroit était plus sympa pour une pose sandwich.
La boulangerie de la Ferté est toujours aussi nulle, je l'avais déjà fréquenté l'année dernière sur un autre 300 bornes, le choix des sandwichs était jambon-beurre ou jambon-emmental, je m'attendais à mieux mais j'ai fait avec en prenant un éclair au chocolat industriel pire que ceux qu'on trouve dans les hypermarchés, la misère dans nos campagnes remplies de gilets jaunes qui ne savent pas que le mal vient d'eux. L'essence est chère mais pas assez pour aller pour aller flâner dans les zones commerciales et laisser crever les centres villes, bref. Je ne sais pas si les organisateurs previennent quand 200 cyclos déboulent mais les vendeuses étaient vites débordées.
Direction Bonneval et ses terrasses de café sympatique qui donnaient envie de se poser, certains l'ont fait mais je sais que si je m'asssoie j'aurais du mal à repartir, je mange un petit sandwich que j'avais dans ma réserve et je pars rapidement. D'autant plus que j'avais eu la mauvaise idée de crever 10km avant, mon Rubino Pro a 10000km et je pense qu'il est grand temps de le changer. L'étape suivante de 80km à travers la beauce était longue et monotone mais pour une fois, pas de vent de face, donc ça roulait pas mal et sans trop de circulation. A Saint-Chéron au km 278 pour le dernier pointage, juste une boulangerie d'ouverte, j'aurais bu une citerne de limonade mais je me suis contenté d'un coca et d'un autre éclair industriel. Il restait 27kms mais l'arrêt un peu trop long m'a tué, je n'avais plus de jus, sensation terrible d'impuissance que j'avais pas connu depuis longtemps, j'ai commencé à emerger à 10km de l'arrivée, il était temps que ça se finisse encore une fois.
La boulangerie de la Ferté est toujours aussi nulle, je l'avais déjà fréquenté l'année dernière sur un autre 300 bornes, le choix des sandwichs était jambon-beurre ou jambon-emmental, je m'attendais à mieux mais j'ai fait avec en prenant un éclair au chocolat industriel pire que ceux qu'on trouve dans les hypermarchés, la misère dans nos campagnes remplies de gilets jaunes qui ne savent pas que le mal vient d'eux. L'essence est chère mais pas assez pour aller pour aller flâner dans les zones commerciales et laisser crever les centres villes, bref. Je ne sais pas si les organisateurs previennent quand 200 cyclos déboulent mais les vendeuses étaient vites débordées.
Direction Bonneval et ses terrasses de café sympatique qui donnaient envie de se poser, certains l'ont fait mais je sais que si je m'asssoie j'aurais du mal à repartir, je mange un petit sandwich que j'avais dans ma réserve et je pars rapidement. D'autant plus que j'avais eu la mauvaise idée de crever 10km avant, mon Rubino Pro a 10000km et je pense qu'il est grand temps de le changer. L'étape suivante de 80km à travers la beauce était longue et monotone mais pour une fois, pas de vent de face, donc ça roulait pas mal et sans trop de circulation. A Saint-Chéron au km 278 pour le dernier pointage, juste une boulangerie d'ouverte, j'aurais bu une citerne de limonade mais je me suis contenté d'un coca et d'un autre éclair industriel. Il restait 27kms mais l'arrêt un peu trop long m'a tué, je n'avais plus de jus, sensation terrible d'impuissance que j'avais pas connu depuis longtemps, j'ai commencé à emerger à 10km de l'arrivée, il était temps que ça se finisse encore une fois.
Ah, c’est pas Tataphilippe...
RépondreSupprimerMais c'est qui donc?
SupprimerLes boulangeries, c'est plus ce que c'était...
RépondreSupprimerAprès on s'étonne que les chaines les bouffent.
SupprimerVous n'avez pas dû passer bien loin d'Illiers-Combray, haut lieu de la mémoire proustienne. Notons par ailleurs que Proust était un grand lecteur des mémoires de Saint-Simon, lequel avait son fief à la Ferté-Vidame.
RépondreSupprimerParcours foutrement littéraire, donc. (J'aurais également pu rappeler que Proust était de la pédale, mais ç'aurait fait mauvais genre dans mon petit tableau cuistriforme…)
J'y suis passé. Je ne savais pas pour Proust, je viens d'apprendre que le nom du village avait changé en son honneur. Je me souviens surtout de la vitrine de l'antiquaire. Et c'est le passage du Perche à la Beauce.
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