Université d'été du pognon
L'université d'été du Medef s'est terminé comme tous les ans sans surprises, le Medef a exigé, l'état lui a offert sur un plateau en argent une baisse de la fiscalité pour les entreprises.
Bien sûr et forcément, les chefs d'entreprise, coupe de Dom Pérignon à la main, s'affirment dans l'ensemble "beaucoup plus confiants aujourd'hui qu'à la sortie du confinement" après les petits cadeaux de cloture de festivité.
Les feignasses auront eu, encore une fois, le droit d'être stigmatiser sur le fait de ne travailler que 35h par semaine en rouvrant le débat classique et récurent sur le "travailler plus pour gagner moins" mais en échange, sa sainteté Geoffroy Roux de Médeux appelle à laisser de la "souplesse" aux entreprises sur les masques imposés aux gentils employés moyennement à l'aise pour turbiner, pas la même "souplesse" qu'un licenciement pour une délocalisation chez des dictateurs mais le geste est là.
Il parait, c'est lui qui le dit, que les pays du nord de l'Europe lui demanderont des comptes sur les réformes mais il n'est visiblement pas au courant que le très communiste Danemark veut taxer les riches pour financer les retraites.
Ce cher Geoffroy, comme dirait l'acteur Jean Castex, est en route pour devenir aussi lourdingue que son prédécesseur Pierre Gattaz.
(Illustration: Berth)
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